Après une décennie qui marque un bilan impressionnant depuis sa création, le directeur général de Casablanca Finance City, Said Ibrahimi, montre son satisfecit à toute l’équipe. Selon le directeur, c’est une réussite de constater que la place financière sur les 200 entreprises CFC a pu atteindre sa mission en trouvant des capitaux et accompagnant les différents acteurs économiques africains.
Un régime fiscal est nouvellement établi
Le point important dans ce nouveau régime est la différenciation constatée entre les taxations au niveau de l’export et celle normalement accordée au système local. En effet, pour se conformer aux normes, le CFC a opté pour deux régimes. Alors que le nouveau est un régime uniformisé pour un taux de 15%, l’ancien régime qui prélève un taux de 8.75% est toujours en vigueur sur deux ans.
Par ailleurs, le nouveau décret-loi portant réorganisation du CFC a permis de faire une catégorisation des entreprises mais aussi l’élargissement de certaines activités liées au statut. Ainsi, peuvent donc être éligible les sociétés d’investissement, les Organismes de placement collectif, les Conseillers en investissement financier, les sociétés/plateformes de crowdfunding, les sociétés de négoce et les sièges régionaux.
Le statut du CFC est moins attractif
Malgré la volonté affichée par Said Ibrahimi de faire de son possible pour faire revivre cette structure, Casablanca Finance City a perdu de la crédibilité et la confiance des opérateurs. La raison est simple d’ailleurs.
Toutefois, il y a lieu de noter qu’en dépit des atouts propres à la localisation du CFC, ce fut un réel plaisir pour les investisseurs d’avoir obtenu cette signature.